Je lisais Moravia sur mon canapé
T’étais pas loin de moi en pensées
L’amour conjugal, le mépris
Les indifférents, moi et lui

Parfois un livre, vous redonne le goût de vivre

Je lisais Modiano sur une terrase
Comme il faisait beau à Montparnasse
Boulevard de ceinture, l’herbe des nuits
Quartier perdu du plus loin de l’oubli

Parfois un livre, vous redonne le goût de vivre

Je relisais Céline, Flaubert et Rimbaud
Jamais assez de lignes, jamais assez de mots
Henry Miller, ou Hemingway
Apollinaire mais j’oubliais

Combien faut-il de livres, pour garder le goût de vivre
Combien faut-il de livres, pour garder le goût de vivre

Paroles : Christophe Piller